LA CHÈVRE POITEVINE

Le berceau de la race Poitevine se situe aux alentours des sources de la Sèvre, dans le Centre-Ouest de la France en région Poitou-Charentes.

Type: La chèvre poitevine est un animal de format moyen et d’aspect longiligne.

Robe et poil: La robe comporte des poils d’un brun plus ou moins foncé, allant parfois jusqu’au noir: la couleur recherché est le brun foncé. Le blanc occupe le ventre, la face intérieure des membres, le dessous de la queue. Raie blanche de chaque coté du chanfrein. La robe du bouc est généralement plus foncée. Les raies blanches de la face s’estompent avec l’age et disparaissent parfois. Chez la femelles, les poils sont plus développés sur les épaules et sur le cou.

Têtes : triangulaire, garrot en coin, poitrine profonde, ligne de dessus droite; le cou est long, souple, le port de cou est fier, la présence de pendeloques (ou pampilles) est souhaitée.

Membres : fin

Mamelle : allongé et régulière. possède deux trayons volumineux. Peau souple et trés mobile.

Format : poids, mensurations: la taille pour les boucs oscille entre 75 cm et 90 cm et pour les femelle entre 75 cm et 80 cm.

Poids des mâles : 55 à 75 kg

Poids des femelles : 40 à 60 kg

Chevrette

Bouquillon

Historique

Dès l’origine de la domestication, les chèvres ont accompagnées les populations; des gaulois aux romains, des sarrasins aux révoltes paysannes, la chèvre poitevines s’est enracinées dans les terres du pourtour du marais poitevin. Composée de plus de 55 000 têtes au début du XXème siècle, une violente épidémie de fièvre aphteuse décime les populations en 1920. Les troupeaux sont reconstitués avec des souches prélevées dans les Alpes. Ainsi, au fil du temps, les troupeaux d’Alpin et Saanen se développent au détriment des Poitevins dont les effectifs n’ont cessé de diminuer.

Afin de redynamiser la race, l’Union des Coopératives de laiterie met en place un contrôle laitier pour améliorer ses performances dès 1947. Dans le même temps, un livre généalogique est ouvert et son standard est défini. Malgré tout, les effectifs continuent de régresser, le travail de sélection génétique, aidé par les lois de modernisation de 1962, favorise les races Alpines et Saanen, l’intensification et la spécialisation des systèmes de production laissent de côté la Poitevine.

En 1980, la sonnette d’alarme est tirée par le lycée agricole de Melle, il ne reste que 6 élevage répertoriés et 600 chèvres. En 1986, l’Association pour la Défense et le Développement de la Chèvre Poitevine est créée et retrouve rapidement 29 éleveurs adhérents avec 1000 animaux. Depuis les effectifs n’ont cessé de progresser. En 2015, on compte environ 3600 chèvres laitières réparties dans plus de 110 élevages en France..

Archives sur l’activité fromagerie jusqu’en 2019